Les petites gares coquettes dans leurs drapés de verdure , plantées au milieu de nulle part, à chacune son chef de gare, ponctuent la fin du trajet,

sur le quai d’une petite gare entre Bangkok et Chang Maî chef de gare immaculé
au milieu des champs où, sous de grands chapeaux disparaissent ceux qui y travaillent, à mains nues.

travaux des champs du côté de Chang Maï
Chang Maï est le terminus, un Song Toew nous emmène à la Pha Thaï Guest House, petite maison sereine. Bois et végétation luxuriante, le bruit de l’eau qui coule.
Notre chambre est au 2ème étage, blanche et de bois sombre, un grand ventilateur et la clim, impeccablement propre, des statuettes nous saluent au bord de l’escalier, quand nous ôtons nos chaussures, pour y pénétrer.

Après avoir déjeuner d’un curry brûlant dans un jardin serein, à deux pas de notre guest house, nous prenons un taxi pour nous emmener au Wat Doï Suthep, bâti sur la montagne du même nom.
Comme c’est la fête du roi et que nous sommes dimanche, une foule en liesse entoure le temple, les fidèles prient en tournant autour du stupa, plus ou moins dévotement, certains le portable à l’oreille et le bouton de fleur de lotus dans la main.

Bouddha couché ferveur debout
Des petites filles dansent gracieusement, leur petit visage souriant et sérieux, maquillé à la perfection. Les petits garçons jouent de la musique, tout aussi concentrés, de jeunes moines à peine sortis de l’enfance se font tirer le portrait par leur mère, ou leur pairs, les tout petits enfants batifolent, ambiance sereine et gaie, colorée, dorée, une bouffée de bonheur sur les hauteurs.
Le chauffeur nous attend et nous ramène en ville dans le soir finissant.

3 bonzes dans le jardin du Temple

Cérémonie, l’attente des petites filles