Chang Maï Centre artisanal, Wat Chot Yod et Night Bazar

Ce matin pour 3 fois rien (250 bath = 3 €)  un tuk tuk nous emmène faire un  petit tour au centre artisanal, où nous visitons une des fabrique de parasols de Chang Maï, patiemment assemblés et c’est émouvant de voir les vieilles dames œuvrer à la fabrication du papier, être maître d’œuvre des baguettes, passer un fil de l’une à l’autre baleine avant d’y poser le papier encollé qui sera mis à sécher avant d’être peint avec délicatesse et un goût incertain. Visite de l’atelier des soieries, des vers à soie au métier à tisser, dont émergent des tissus chatoyants,  superbes couleurs gâchées malheureusement au final par des coupes et des motifs qui ne nous séduisent pas plus que ça.

G. et les ombrelles de Chang Maï

G. et les ombrelles de Chang Maï

Fin d’après midi, c’est un song taew qui nous emmène au Wat Chot Yod, temple fatigué un peu à l’écart de la ville, où nous reposons notre regard de la cohue kitsch du marché,  les mélanges percutants d’imprimés.

Une télé en plein air retransmet une cérémonie bouddhiste,  quelques moines démontent les podiums où l’on a célébré pieusement l’anniversaire du roi, des chiens batifolent entre les tables du petit étal où nous essayons de boire une infâme boisson thaï à la couleur jaune fluo. Un écureuil grignote une grosse mangue accrochée à son arbre, sérénité

Fabrication d'ombrelles au centre Artisanal de Chang Maî

Fabrication d’ombrelles au centre Artisanal de Chang Maî

Retour à la guest house, un massage des pieds au jardin, murmure de fontaine et thé au jasmin. (Souvent, les masseuses ne travaillent pas à demeure, on fait appel à elles à la demande, d’un coup de fil, et leur dextérité est inégale)

Le « night bazar » qui a lieu tous les soirs a le côté clinquant, celui pour nous le moins attirant des touristes en quête de bonne fortune, massage à la chaîne, pour 3 fois rien mais  au ras des pots d’échappement, la ballade les papis dans le sillage desquels de sombres jeunes filles trimballent leur ennui. Nous fuyons le quartier mais tous les restaurants sont fermés à côté de notre guest house et c’est tant mieux, car affamés nous atterrissons sur une place de marché où des petites cantines de plein air ont installé des tables recouvertes de plastique pastels et nous nous régalons pour 40 bath (un  euro) de délices cuits à la minute dans un wok, par un infatigable papi. Une petite envie de sucré et c’est la patience d’une mamie qui nous régale de minuscules capsules craquantes libérant une lampée de lait de coco tout chaud, hum ! (les 6 pour 20 baths, soit 50 c …)

Cantine de rue à Chang Maî

Cantine de rue à Chang Maî

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