Il y a un péage sur la route qui traverse les rizières de Jatiluwih (patrimoine mondial de l’Unesco) sauf quand Wayan Tara nous emmène par la route des écoliers, de l’autre côté… de l’escalier de géant.
Ivre de vert, vertigineux, marcher, dans la chaleur et le silence de fin de matinée, sur d’étroits passages entre deux champs, comme en apesanteur
Un éclat lumineux de minuscules fleurs bleues
Le sourire d’une rencontre
Les mots manquent pour dire le temps dilaté, le regard ébloui, la légèreté joyeuse des moments égrenés. Bali café, cacao, ginseng, citronnelle, gingembre, red ginger, faire son miel de tout.
Les ruches sont des cylindres suspendues aux branches, drôles de tambour en sourdine.
Sur les hauteurs en direction de Munduk, des pompons indigo, les hortensias, l’odeur intense des girofliers, la jungle accrochée à la montagne.
Descente raide vers le murmure de la cascade en contrebas, marche entrecoupée par le va et vient de scooters lourdement chargés. A la volée, d’éclatants hello tout sourire, une dernière halte au Temple Pura Ulun Danau Bratan
Rentrer dans la nuit noire. A peine visibles, indifférents à l’incessant ballet roulant, les chiens nonchalants, les passants sur la route ne s’écartent pas, .
Marché de nuit, de petites lampes au halo hasardeux éclairent la vie du soir, quelques emplettes dérisoires, avant de dîner pour une poignée de roupies au warung préféré de l’épouse de Wayan,