Quelques images, des visages, la douceur rieuse des échanges, heures heureuses.
Se fabriquer du bonheur et des jeux avec presque rien. C’est tout.
Regard confiant, sourire franc, partager l’instant.
Dans le village, rencontre avec les enfants, on s’invente des personnages, langage universel des grimaces pour rire, complicité joueuse.
sous l’œil bienveillant d’une maman
Pour le dernier soir, Nyoman m’emmène en scooter au spectacle de l’école de danse de Péliatan
Il n’y a que 6 spectateurs, 4 adultes – dont moi – et 2 enfants, ce qui n’enlève rien à l’envoûtement, dans ce sanctuaire école de danse, mi temple mi maison des ombres où erre un chien à long poils blancs, entre les photos des gloires passées et les gamelans couverts de housses poussiéreuses, face à ceux sur lesquels jouera l’orchestre de ce soir, tout de rouge et or flamboyant.
Quand la musique commence et que les danseurs pénètrent sur scène, c’est magie. Chatoiement des costumes. Déhanchements gracieux, mouvements rapides et saccadés, arabesques et yeux qui riboulent, Je suis emportée par l’état de grâce de ces artistes, la plupart très jeunes. Concentrés, lumineux, irradiant de beauté.