Dernier week-end dans l’autre Hémisphère, quitter Buenos Aires pour la Pampa, San Antonio de Areco, la patrie des gauchos traditionnels.
Un air d’un autre temps, rafraîchissant, maisons basses et pimpantes, déjeuner au bord de l’eau, musiciens dominicaux et gauchos autour du feu, balade et baleicito* sur la place au soleil, couples transportés par la musique et la danse, entraînés dans ce qui ressemble à une parade nuptiale, les ans sublimés par l’amour et la beauté du geste. Nous demeurons longtemps à les regarder, fiers gauchos empruntés, enfants fascinés, petits pas maladroits dans les pas des grands, et la joie d’être là. Simplement.
* petit bal
Gauchos de parade et d’apéro / coca, ils sont là, en ferraille et en toc/a /cola et en chair et en os…
Tout soleil sur San Antonio de Areco, la vie au ralenti, odeurs d’été, nous à vélo, gauchos à cheval et poussière de la route, les familles, le maté en bandoulière,
Le soir venu, les vieux bistrots dans leur jus, apéro cacahuète dans l’intimité des cafés, à nos côtés, les petites vieilles sont de sortie, soda, eau parfumée, papotage et grignotage…
Un tour de carriole pour voir d’un peu plus haut le village, rythme et secousses différents, odeurs aussi..