Le jour de mon départ, RaÏ, Nyoman, Eka me disent « n’oublie pas ta famille Balinaise » et ce blog je le commence pour eux, que je n’oublie pas, Pour les moments précieux partagés. Pour le sourire et la délicatesse de RaÏ, pour l’inénarrable rire de Nyoman qui le saisit comme vent de tempête et le secoue tout entier, pour la finesse, le sérieux et la douceur d’Eka leur fils et pour la disponibilité de tous les 3 ( 6 parce qu’il y a aussi les adorables Kadek, Irak et leur fils Adi dans ma famille Balinaise… et plus encore, si je compte ceux qui les entourent … famille et amis, jamais avares d’un sourire, d’un intérêt étonné sur nos drôles de façons d’étranger, d’un geste de la main, d’une explication, d’un moment de complicité silencieuse…)
A 6 h du matin tout le monde est levé, Nyoman et Raï se précipite pour me proposer de l’eau chaude pour la douche, les feux sont allumés dans les « balé cuisine » , RaÏ a revêtu son sarong, noué sa ceinture et porte le panier d’offrandes qu’elle déposera à la porte du Balé, au temple familial, mais aussi sur un pilier de la chambre d’hôte sur la selle du scooter… à côté du réchaud à gaz ou sur le frigo…
La grand mère coupe et hache la noix de coco avec sa machette, Nyoman s’installe à sa table de peinture, les coqs cocoricottent, les chiens aboient, les papillons volètent, les écureuils tournent en rond dans leurs cages, et je sirote en rêvant un thé brûlant…
(à suivre…)