Dans la litanie de jours gris, envie de glisser les couleurs d’un marché dépaysé,
Un ailleurs en Asie
Dense la foule, affairée, bigarrée, autre alphabet, avec bonheur s’égarer, perdre ses repères, se retrouver,
Au dehors, à boire et à manger, au milieu des commerces beuglant leur publicité, écrans géant, camelots, couleurs flashy et contrefaçons sans façon
Au-dedans, cheminements étroits entre les étals, croulant sous les couleurs
Parfois, seule la minuscule tête d’une vendeuse émerge, comme posée là au milieu du fatras…
Fatras où l’on déjeune, joue et dort entre deux clients, deux passants… en deux temps, trois mouvements